La loi LOPPSI 2 du 14 mars 2011, tout en apportant des assouplissements au système du permis à points, comporte également un volet particulièrement répressif pour les délits routiers. Celle-ci a ainsi élargi le nombre d’infractions au Code de la Route entrainant de façon obligatoire la confiscation du véhicule de la personne poursuivie.

En cas de confiscation du véhicule, celui-ci est remis à l’AGRASC (Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués) en vue de sa destruction ou de sa vente au profit de l’Etat.

La confiscation obligatoire du véhicule est donc une sanction extrêmement lourde, et qui peut se révéler particulièrement ruineuse, car l’automobiliste se voyant confisquer son véhicule :

Le Juge à l’obligation de prononcer la confiscation du véhicule en cas de commission des infractions suivantes :

La confiscation du véhicule, même obligatoire, peut cependant être évitée.

En effet, des solutions existent afin d’éviter cette situation dramatique pour l’automobiliste.

Avant la loi LOPPSI 2 il appartenait au juge de décider ou non de prononcer lors du jugement la confiscation du véhicule de la personne poursuivie (et donc la vente au profit de l’état), ce qui demeurait extrêmement rare.

Depuis le 15 mars 2011, la confiscation du véhicule en cas de condamnation devient obligatoire en son principe : il appartient désormais au juge, s’il n’entend pas la prononcer, de motiver spécialement sa décision dans ce sens.

Il faut donc que l’Avocat redouble d’effort afin que le Tribunal puisse entendre ses arguments et rendre une décision spécialement motivée afin que l’automobiliste puisse récupérer son véhicule.

Les spécificités du contentieux de la route nécessitent un traitement particulier de ce type de dossier, ou il est absolument nécessaire de préparer une défense la plus efficace et complète possible, afin de pouvoir obtenir la nullité de la procédure ou emporter la conviction du juge.

Nous vous invitons à contacter le Cabinet au 01.42.77.88.84 ou via le formulaire de contact si vous souhaitez que nos avocats répondent à vos questions.